29, rue Sully
droits
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localisation
Bibliothèque municipale de Lyon / P0979 005 00362
technique
1 photographie numérique : couleur
description
Inscription(s) sur l'image : "Le graveur lyonnais / Philippe Burnot / fondateur du Bois Gravé / Lyonnais, / a vécu / dans cette maison / 1877-1956" (plaque mémorielle).
historique
Philippe Charles Burnot naît au château de Thulon à Lantignié (Rhône) le 15 mars 1877. Son père Joseph Louis y a épousé en 1876 Joséphine Bader et possède une fabrique de papier près de Beaujeu sur la commune des Ardillats. Philippe Burnot effectue ses études à Villefranche puis chez les Jésuites de Mongré. Durant ses vacances, il se rend dans la propriété du grand-père paternel aux "Martins" à Sail-les-Bains, dans la Loire, où il réalise des croquis de paysages lors de promenades avec sa soeur. En 1900, il est dessinateur de soieries et dentelles et se marie à Beaujeu le 10 août 1908 avec Marie Marguerite Navaizard dont il aura quatre enfants. Le couple habite Lyon et le Beaujolais en été. Philippe Burnot est mobilisé dans le génie comme brigadier-fourrier lors de la Première Guerre mondiale. En 1919, il rencontre l'illustrateur, peintre et graveur Georges Bruyer (1883- 1962) qui l'initie à la gravure sur bois. Il devient membre de la société des Artistes décorateurs et débute en 1922 une carrière d'illustrateur. Philippe Burnot fonde en 1929 l'association "Le Bois gravé lyonnais" dont le but est de faire connaître la gravure sur bois originale dans la région. Son président est le médiéviste Albert Pauphilet (1884-1948) qui est professeur à Lyon puis à la Sorbonne et qui va mettre en contact Philippe Burnot avec Paul Valéry, lequel lui confie l'ornementation des "Dialogues" qui paraissent aux Editions du Pigeonnier. De 1929 à 1941, l'association organise dix expositions de gravures dans les salles de la Bibliothèque de Lyon. Philippe Burnot devient alors l'ami de Claudius Linossier et entre, en 1945, à la commission du Musée des Beaux-Arts pour participer à la sélection des oeuvres acquises par le musée. Après le décès de son épouse le 10 septembre 1948, il séjourne de plus en plus souvent en Provence auprès d'une de ses filles.1950 voit sa première exposition à la galerie des Jacobins de Lyon avec le dessinateur, graveur et peintre parisien Christian Jacques Boullaire (1893-1976). En 1955, nouvelle exposition personnelle mais, cette fois-ci, avec des oeuvres abstraites car Philippe Burnot utilise désormais la technique des "papiers collés" comme Matisse. Il décède subitement, chez lui, à Beaujeu, le 14 août 1956 et est inhumé dans le caveau familial de la petite chapelle du château, aux "Malfaudières".
note bibliographique
Les plaques commémoratives racontent Lyon / Jean-Marc Mourier et Michel Morandet, 2017 [BM Lyon, 6900 Z0 MOU].
